Welcome to . Please login or sign up.

Novembre 29, 2023, 06:55:40 AM

Login with username, password and session length

Donc nous voilà parti pour la Haute-Savoie ou nous attendent Eric et son bac de 5000 litres. Waouh, le bac trône au fond de la pièce principale et l'on ne peut détourner les yeux de ce très beau récif.
Il est temps de découvrir ce récif, et de laisser Eric vous en dire plus.




Peux-tu nous raconter tes débuts et nous dire ce qui t'a donné envie de faire un bac récifal?

Cela fera cette année exactement 23 ans que je pratique l’aquariophilie;
marine à mes débuts et récifale par la suite, lorsque les moyens techniques et les connaissances sur le maintien des espèces, dites fragiles, me l’ont permis.
Je suis né et ait grandit en Alsace à la croisée de l’Allemagne et de la Suisse, ce qui fut un avantage et aussi une grande chance. Effectivement en Allemagne dans le domaine du récifal, ce pays a toujours eu (et c’est le cas encore aujourd’hui) un temps d’avance sur le reste de l’Europe et j’en ai largement profité en dévorant quasiment toute la littérature sur ce domaine et en me déplaçant rencontrer des passionnés vraiment hors du commun. Le déclic je l’ai eu en visitant le vivarium du zoo de Bâle avec mes parents, et c’est là, ébloui par ce monde multicolore que j’ai attrapé le virus qui ne m’a depuis jamais quitté….saloperie de virus.




La description du bac
Quel type de méthodes de maintenance utilises-tu? Berlinoise, DSB, Jaubert, autre… Et pourquoi celle-ci ?

La méthode de maintenance que j’utilise est on ne peut plus simple. L’eau arrive dans ma décantation répartie en pluie fine et traverse plusieurs couche de filtration mécanique, puis une partie est pompée vers le bac tandis qu’une autre partie est dirigée vers l’écumeur (le taux de variance est de 60% vers le bac et 40% vers l’écumeur). C’est pour moi, sans rentrer dans le détail de l’épuration qui sera abordé plus bas, la méthode la plus simple à mettre en place et qui me donne entière satisfaction.




Ton bac est il plus orienté coraux mou ou coraux durs (SPS, LPS)… Penses-tu garder cette orientation ou changer, et pourquoi ?

Mon bac comprend une multitude de coraux différents avec, bien sûre, des besoins différents. Si ce n’est parfois carrément à l’opposé. Le bac est pour moi comme un laboratoire ou j’essaie de faire vivre des animaux dont les besoins alimentaires, de brassage, d’éclairage, de densité et de température qui correspondent à leur milieu naturel d’origine sont diamétralement opposés. Et c’est là que souvent la magie opère parfois après plusieurs mois, que par exemple un Catalaphyllia entourée d’acroporas, de turbinaria, de pavonas et montipora, se porte à merveille. Mais il y a eu aussi des échecs où je m’en suis mordus les doigts et cela m’arrive encore aujourd’hui de me planter. Mais comme vous le savez c’est les erreurs qui permettent de nous remettre en question et de nous améliorer et ceci est valable dans tous les domaines.




Quelles sont les dimensions, (taille, volume) de ton bac, décante, refuge, etc?

Le bac mesure trois mètres de long, sur 1.30 mètres de large et un mètre de hauteur d’eau. Ce qui donne au bac un volume de 4000 litres. La décante comprend un volume de 200 litres, l’écumeur comprend 150 litres et le bac à boutures connecté au même circuit d’eau à une contenance de 450 litres. Cela fait environ un volume globale de près de 5000 litres d’eau en circulation. Je n’ai jamais eu de refuge sur mes différents bacs mais l’idée fait son chemin et je ne dit pas non. Il m’est juste difficile de me faire une vision concrète de ce que le refuge peut m’apporter de plus quant au volume du bac.




Comment as-tu procédé pour la mise en place de ton décor ? Plutôt un tombant ou patate, ou autre…

Le décor repose en grande partie sur des tubes en plexi de 80 mm perforées en haut et en bas et sur lesquels j’ai fixé de la grille optique de façon à faire des étagères. Le must c’est que ces tubes sont devenus l’habitat de certains poissons et comme ils sont transparents on peut facilement les espionner….. Les roches sont quant à elles simplement posées sur ces étagères. Le décor paraît à première vue massif mais est malgré tout aéré et libre pour les flux.


Quel type de pierres as-tu utilisé au départ, et dans quelle proportion?

Uniquement de la roche vivante et il y en a environ 400 kilos. Un petit conseil pour les roches, si vous pouvez ajouter des squelettes de pierres de corail rouge tubulaires, n’hésitez pas, il n’y a pas mieux pour l’hébergement et la multiplication des bactéries dénitrifiantes et fait ainsi un filtre biologique de premier plan intégré au décor.


As-tu mis du sable, si Oui ou Non, Pourquoi ?

Oui j’ai mis du sable, mais celui-ci c’est un peu réparti où les pompes de brassages ont bien voulu l’y emmener. Le sable, en dehors de son côté esthétique, à des propriétés indéniables à la viabilité du bac et aussi sa pérennité. Non seulement par les propriétés qui lui sont propres mais aussi par toute cette population dont il est l’hôte et qui ne pourrait pas vivre sans lui. Là aussi il faut trouver un juste équilibre entre le volume de sable que l’on désire mettre, la population que l’on désire y héberger et quel rôle joue t’il dans la chaine du maintien de la vie. Personnellement je ne pourrai pas me passer de ce lit de sable, il est trop riche en faune et flore diverse. Ce serait une erreur de ma part de vouloir le retirer.




Est-ce plutôt les poissons qui sont prédominants ou les coraux?

Lorsque je regarde mon bac de loin je me dis régulièrement que j’ai énormément de coraux et pas assez de poisson. Mais ce n’est qu’un trompe l’œil, il suffit d’observer à l’heure des repas programmés que ce n’est pas le cas. Pour dire la vérité, les coraux sont quand même plus nombreux.




Peux tu nous indiquer ta population de poissons ?

J’ai jamais vraiment compté et ce reportage tombe à pic et m’oblige à faire l’inventaire (approximatif) des poissons.
Voici la liste dans l’ordre de leur apparition.
3 Pseudanthias pleurotaenia
1 Calloplesiops altivelis
3 Forcipiger flavissimus (dont 1 couple)
2 Oxycirrhites typus (couple)
3 Chromis atripectoralis
10 Dascyllus aruanus
1 Gomphosus caeruleus (mâle)
1 Labroide dimidiatus
1 Zebrasoma desjardinii
1 Zebrasoma scopa
1 Pseudochromis fridmani
10 Pomacentrus caeruleus
4 Pseudochelinus hexataenia
4 Synchiropus ocellatus
4 Paracanthurus hepatus
1 Amphiprion clarki
1 Amphiprion ocellaris
1 Acanthurus coeruleus
1 Ctenochaetus hawaiiensis
3 Zebrasoma flavescens
1 Zebrasoma veliferum
2 Gramma loreto
1 Neocirrhites armatus
4 Amblygobius phalanea
2 Ptereleotris zebra
5 Synchiropus splendidus
1 Centropyge Bispinosus
1 Sphaeramia nematoptera
1 Chelmon rostratus
2 Tomentosus acreichthys
1 Acanthurus fowleri
1 Congrogadus subducens








Et maintenant ta population de coraux?

La liste est longue et je vais tâcher d’être le plus concis possible en évitant les termes latins qui nous donnent mal à la tête (en tous cas pour moi).
Plerogyra
Catalaphyllia
Fungias dont un pied reproducteur
Plusieurs familles de gorgones
Plusieurs gognoporas
Sériatopora hystrix
Sériatopora calandrium
Millepora dichotoma
Montiporas sagita
Montiporas plateau et branchus
Caulastreas Euphillias
Une vingtaine d’acroporas
Stylophoras
Pavona cactus
Pavona cactus angora
Turbinarias
Diploria strigosa
Platygyra
Pocilloporas
Galaxeas
Des éponges bleues, oranges, jaunes,…..
Sarcophytons
Nephteas
Oreilles d’éléphant
Et bien d’autres encore que vous apercevrez sur les clichés






As-tu une bonne population de détritivores et dans quelle proportion ?

Cette population dans un tel volume est difficilement quantifiable et impossible à déterminer précisément.
On y trouve les astéries, ophiures en centaines voire en millier, les verres tubicoles qui tapissent le lit de sables, les concombres de mer, les gastéropodes, copépodes, etc….
J’observe souvent mon bac la nuit à la lampe de poche et c’est là que je m’aperçois qu’une deuxième population, invisible le jour, a pris possession du milieu. C’est juste incroyable de constater quelle usine à gaz vivante et invisible participe, telle une fourmilière, à maintenir cet équilibre fragile qu’est un milieu clos et ce quel que soit le volume.




La technique

Le brassage:
Peux tu nous dire quelque mots sur ton brassage, la puissance total, le type de pompe, le nombre, l’orientation…

Le thème du brassage, lors de la conception du bac, fut pour moi une longue liste de questions sans réponses car je n’avais pas le recul nécessaire sur la relation efficacité à long terme – fiabilité – modularité, sur un bac d’un tel volume. Mon choix c’est finalement orienté sur l’installation de six pompes Tunze 6305 à 30000 litres heures chacune disposées à l’arrière du bac et brassant sur la face avant. Ceci permet un brassage très efficace, non seulement en surface, mais aussi par le retour du flux un brassage plus modéré pour les animaux de fond et assure la suspension permanente des particules responsable de la sédimentation. Le bac tourne maintenant depuis plus de six ans et je n’ai aucune sédimentation dans mon bac. L’inconvénient de ce principe se trouve dans le nettoyage de la face avant du bac un peu plus fréquente que la normale (tous les 8 jours). Les pompes sont toutes reliées à un multi contrôleur programmable via PC me permettant de personnaliser le brassage de chacune d’elles suivant les besoins des animaux. Elles sont aussi reliées à des batteries de 24V afin de palier aux coupures de courant.




Brasses-tu sous le décor ?

Oui.


Comment ton brassage est-il, la nuit ?

2 des six pompes de brassage s’arrêtent lors de l’extinction des T5 et les quatre autres tournent à 30% de leur puissance nominale.


Es-tu satisfait, ou voudrais-tu améliorer quelque chose sur ton brassage?

Je suis entièrement satisfait du brassage à l’heure actuelle, mais ceci implique une surveillance visuelle régulière de son bac afin d’anticiper l’orientation, la puissance de brassage sur la croissance des coraux.




L’éclairage:
Quel type d’éclairage utilises-tu et pourquoi celui là ?

4 lampes HQI de 400W 10 000 k accouplées à 8 T5 bleus de 24W chacune.




Est ce toi qui a réalisé ta rampe, ou l'as tu acheté toute monter?

J’ai acheté le matériel, et seule la structure de soutien est de ma réalisation.


Quelle puissance et quelle température de couleur? Et Pourquoi ?

En ce qui me concerne et d’après mon humble expérience le ratio 1W d’éclairage par litre d’eau est exagéré et n’apporte pas forcément le résultat escompté. Les 400 W sur mon bac suffisent amplement à faire croître des acroporas à 80cm de profondeur. Sur les clichés on s’aperçoit que la température de couleur n’est pas du 10000K mais du 14000K. Simplement parce que je suis en rupture de stock d’ampoules 10000K. Mais je dois avouer que le rendu est pas mal, ça me plait bien.




Quand changes tu tes ampoules/tubes?

Les T5 une fois par an et les HQI entre 8 mois et un an selon la variation de couleur des ampoules. Celles-ci ne vieillissent pas de la même façon.


L’épuration:
Peux tu nous décrire ta partie technique ?

Pour moi, la clé de réussite d’un bac dans le long terme (+20 ans) réside dans une épuration efficace. C’est là qu’intervient le choix d’un matériel éprouvé ayant fait ses preuves sur un bon nombre d’année. Ma décante est des plus basiques et cloisonnée sur sa première tranche afin de permettre la dépose des sédiments. L’eau arrive depuis le bac et ruisselle sur trois niveaux de ouate et traverse ensuite une chaussette remplie de charbon actif. Ensuite une petite partie de cette eau est aspirée dans une chambre contenant de la résine anti phosphate et est rejetée dans cette même décante. Une partie de cette eau est ensuite dirigée vers le bac tandis que l’autre est dirigée vers l’écumeur. L’eau ressortant de l’écumeur est rejetée dans la décante et aspirée vers le bac. Un module à ozone est connecté à l’écumeur et ce sur une variance de fonctionnement de 2 heures toutes les 4 heures. L’eau rejetée de l’écumeur passe dans une chambre de déozoinisation composée de charbon actif afin d’inhiber le facteur létal de ce gaz sur les animaux.










As-tu un refuge? Comment fonctionne t-il ? Est-ce que tu y trouves une utilité ?

Non je n’ai rien de tout ça


As-tu un système mécanique pour filtrer les impurtées ?

L’eau traverse de la ouate placée en différents étages et ils se comptent au nombre de 5 passages au total.


Maintenance du bac

Peux tu nous faire un petit descriptif de tes opérations de maintenance et pour quel fréquence?

Je nettoie les vitres une fois tous les huit jours environ, je ne cloche pas le sable et ne siphone pas les sédiments. Je remplace une fois tous les six mois la résine à phosphates et une fois tous les trois mois le charbon actif. Je nettoie deux fois par an mon écumeur et rempli mon rac environ tous les deux mois. Je remplace la ouate une fois par semaine environ ou plus selon sa saturation. Les changements d’eau se font en moyenne toutes les trois semaines et je ne procède à aucun changement plus volumineux dans le courant de l’année.




Pour compenser l'évaporation du bac, utilises-tu de l’eau osmosée ou celle du robinet ? Pourquoi ?

J’utilise de l’eau osmosée pour compenser l’évaporation et aussi pour les changements d’eau.




Quels sont tes paramètres? En es tu satisfait?

Mes paramètres sont les suivants
Densité : 1024
Température : 24°
KH : 8.00 – 7.50
PH : 8.30 de jour et 8.10 la nuit (le bac à bouture est éclairé la nuit)
NO3 : 0.50 (volontaire)
PO4 : 0.06 (volontaire)
CA : 450mg
MG : 1300mg
Je suis satisfait dans l’ensemble de ces données et le fait de maintenir un taux de nitrate et phosphate plus haut que la moyenne est voulue, et participe au nourrissage indirect de mes animaux.
Cela permet aussi une introduction des boutures dans un autre bac avec 100% de succès, car généralement ces bacs auront des taux bien inférieurs aux miens (ceci n’est pas valable pour l’éclairage ou une recommandation d’acclimatation progressive HQI – LED s’impose). C’est un choix que j’ai fait en toute connaissance de cause, car faire vivre autant d’animaux différents implique forcément dans un des cas des couleurs moins vives et dans l’autre une croissance ralentie. L’équilibre est là et les valeurs données ne sont valables que quelques jours, tellement elles varient rapidement. Rien de tel que l’observation et la détection d’un corail étalon qui vous permettra de rapidement détecter les carences ou autres problèmes .




Tu gardes des taux "élevé", dit nous pourquoi?

Chez moi c’est le contraire de ce que l'aquariophile recheche et ce que je dis là n’engage que moi. Je me force à maintenir un niveau acceptable de pollution contrôlée car celui-ci participe à la vie et à la croissance des animaux. Il est vrai qu’on n’aura pas les intensités de couleur, mais est ce bien naturel que d’avoir des couleurs trop intenses ?


Ajoutes tu des produits? Si oui lesquelles? Trouves-tu une différence?

J’utilise les produits Grotech en acides aminés et oligos éléments (A, B, C). Mais aussi en Magnésium et calcium liquide afin de pouvoir procéder rapidement à un réglage fin des besoins de ces deux éléments. Ces produits sont distribués via une pompe doseuse de la même marque. Je constate une croissance bien plus équilibrée avec aucunes carences significatives. Ceci me permet aussi de ne nourrir aucun corail, quels qui soient, de manière individuel à la seringue ou la pipette.




Quel type de nourriture donnes-tu et combien de fois par jour?

Je varie énormément le type de nourriture que je leur donne 2 à 3 fois par semaine, pas plus. Deux distributeurs automatiques alimentent de façon aléatoire durant la journée jusqu’à 4 doses quotidiennes.
La nourriture : Krill, artémias, crevettes hachées, salade pochée, banane (ils adorent), brocoli, mix de poisson, moules etc… mélangé avec de la spiruline. Du cyclopeeze une fois par semaine.


Divers
Peux tu nous dire un petit mot sur toi ?

Je sais que je suis un privilégié dans ce domaine et que j’ai cette chance de pouvoir me consacrer à ma passion une grande partie de mon temps libre, merci madame. Certains auraient préférés acheter une voiture ou d’autres encore partir faire le tour du monde, moi mon rêve est devenu réalité et j’en profite tous les jours. Je n’arrive pas à ne pas être émerveillé lorsque j’observe mon bac et je dois reconnaître que j’en suis extrêmement fier. Aujourd’hui il est possible de maintenir des animaux fragiles et sensibles et ce pendant des années. Mon plerogyra et mes catalaphyllas sont maintenus depuis 25 ans en aquarium. Merci à nos voisins d’Allemagne et à Thierry (il se reconnaitra) pour cette passion sans limites dans le monde du récifal.


Es tu plus poissons ou coraux?

Les deux sont indissociables




Quel est selon ton la plus belle pièce de ton bac, poissons ou coraux?

Mon Plerogyra, il est vraiment magnifique et continue à grandir (50 cm de diamètre) malgré son âge avancé….




As-tu déjà pensé à arrêter ce hobby et pourquoi?

Tant que j’en aurai la force je continuerai, il y a encore tellement de choses à apprendre et surtout à partager.


Quelles ont été tes lectures pour commencer l’aventure et que penses tu des sites internet?

J’ai lu énormément de livre en allemand et qui malheureusement ne sont pas traduit en français, ou alors que quelques extraits pour les news letter. C’est ma mine d’or d’informations et le terme anglais KISS (Keep It Simply and Stupid – rester simple et basique) prend ici toute son importance.
L’aquariophilie doit rester simple et ce qui a marché il y des années marche encore aujourd’hui. C’est souvent l’humain qui aime compliquer les choses….


Quel conseil donnerais-tu à une personne qui souhaiterait se lancer ?

Informe toi encore et encore, et ce durant toute la durée de ton engagement envers les animaux que tu héberges. Tu es responsable de leur bien être car eux n’ont pas demandés à être là. Déplace toi voir des bacs, entoure toi d’un mentor qui a le recul et l’expérience nécessaire, visite les salons d’expositions et prend contact avec des professionnels reconnus. Visite les locaux techniques des aquariums publics et met en place un réseau de personnes de contact. Et enfin pose ton projet sur papier et fixe toi un objectif réaliste qui ne deviendra pas avec le temps, un gouffre financier ou une suite de déceptions. Patience est la règle d’or, et la nature sait de quoi elle parle. Elle nous le démontre tous les jours…………


Quelle est ta plus grande réussite ou ta plus grande déception?

Ma plus grande réussite est d’avoir put me prouver à moi-même que je suis capable d’accomplir des choses, et de les pérenniser, sans avoir été à la base prédestiné à ça. Ma déception, hum…c’est que mon épouse ne veut pas que je fasse encore plus grand, mais je ne désespère pas ; je l’aurai à l’usure s’il le faut.


Et pour finir, que souhaites tu changer ou faire évoluer sur ton bac ?

Finir l’habillage du bac, car je ne sais toujours pas encore ce que je veux, et si vous avez une idée pour convaincre mon épouse sur mon projet d’agrandir, je suis tout ouï.

Place à encore plus de photos























































































































Et voici une vidéo de ce magnifique récif






Un grand Merci pour nous avoir reçu chez toi pour ce reportage.



Article transmis par Blubaqua & Nory
Photo Nory


Si vous souhaitez faire publier un article sur l'Atoll merci de contacter les webmasters du site.

Comments: 0 *

You don't have permission to comment, or comments have been turned off for this article.